- Calendrier du jardin (15) click
- Légumes de A à Z (99) click
- Les conseils de Cyril (27) click
- Le Jardin d'Essai (31) click
- Les accessoires du jardinier (3) click
- Les recettes (6) click
- Actus (2) click

- GRAINES POTAGERES
-
PLANTS POTAGERS
-
-
POMMES DE TERRE
-
-
BULBES POTAGERS
-
-
PETITS FRUITS
-
-
LÉGUMES ORIGINAUX
-
-
FLEURS
-
-
-
BULBES À FLEURS
- Bulbes d'alliums
- Bulbes d'anémones
- Bulbes de crocus
- Bulbes de jacinthes
- Bulbes d'iris
- Bulbes de narcisses
- Bulbes de muscaris
- Bulbes de puschkinias
- Bulbes de scillas
-
Bulbes de tulipes
- Tulipes Botaniques
- Tulipes Botaniques Spéciales
- Tulipes Darwin Hybrides
- Tulipes Dentelles
- Tulipes Doubles Hâtives
- Tulipes Doubles Tardives
- Tulipes Dynasty
- Tulipes à Fleur de Lis
- Tulipes Perroquets
- Tulipes Pluri-flore
- Tulipes Prince
- Tulipes Simples Hâtives
- Tulipes Simples Tardives
- Tulipes Triomphes
- Tulipes Triomphes : variétés courtes
- Tulipes Viridiflora
- Autres bulbes à fleurs
-
-
-
-
-
-
ACCESSOIRES
-
-
IDÉES CADEAUX
-
-
CONSEILS POTAGER
-
Arrosage du concombre : quand, comment et à quelle fréquence ?
Juteux et rafraîchissant, le concombre est l'un des légumes les plus gourmands en eau au potager. Un plant mal arrosé peut rapidement donner des fruits amers, déformés avec une faible production, tandis qu’un excès d’eau donnera des fruits fades et un plant plus sensible aux maladies.
Pour récolter une multitude de fruits juteux, tendres et savoureux, maîtriser l’arrosage du concombre devient alors indispensable.
Besoins en eau des concombres, fréquences, quantités et méthodes recommandées, astuces pour optimiser l’irrigation et économiser l’eau, erreurs courantes à éviter… Aujourd’hui découvrons comment réussir l’arrosage du concombre au potager !

L’arrosage du concombre au potager : vue d’ensemble
Après une plantation réussie au potager, l'arrosage des concombres devient l'enjeu majeur de cette culture. Comprendre les besoins de cette cucurbitacée vous aidera à adapter vos pratiques et à bien arroser tout au long de la saison !
Un légume-fruit gorgé d'eau : le concombre en chiffres
Lorsque nous pensons à la dégustation des concombres, les premières idées qui nous traversent concernent généralement le côté hydratant et rafraîchissant unique de ce légume-fruit.
Et pour cause, le concombre figure parmi les plus riches en eau du jardin avec au moins 95 % d’or bleu dans sa composition finale, au coude à coude avec la tomate, la pastèque, la courgette ou encore le melon !
Cette proportion impressionnante explique une partie de ses besoins hydriques importants tout au long de sa croissance.
De plus, un pied de concombre évoluant dans des conditions optimales peut se montrer très productif avec plus de vingt fruits à ramasser sur toute la saison selon les variétés !
Cette productivité remarquable exige un approvisionnement en eau constant et bien réparti. Sans cela, la plante puise dans ses réserves et compromet la qualité des fruits.
À cela s'ajoute un feuillage abondant et un système racinaire relativement superficiel qui rendent le concombre particulièrement sensible aux variations d'humidité du sol.
Finalement, un plant de concombre adulte consomme une moyenne de 5 à 10 litres d'eau par semaine selon les conditions climatiques et les conditions de culture.
Les différents facteurs qui influencent l'arrosage des concombres
Plusieurs facteurs déterminent les besoins réels en eau de vos concombres. Les connaître vous permet d'adapter finement votre arrosage selon votre situation de culture.
- Le climat et les conditions météorologiques représentent le premier facteur d'influence. Température, hygrométrie, vent et ensoleillement modifient considérablement l'évaporation et la transpiration des plants. Une journée venteuse à 30 °C peut doubler les besoins par rapport à une journée calme à 20 °C.
- Le type de sol joue aussi un rôle déterminant dans la rétention d'eau. Un sol sableux drainant nécessitera des arrosages plus fréquents mais moins copieux, tandis qu'un sol argileux retiendra l'eau plus longtemps, mais demandera des apports plus espacés et plus importants.
- L'exposition et la densité de plantation influencent directement les besoins hydriques du concombre. Des plants en plein soleil consommeront plus d'eau que ceux légèrement ombragés. Une plantation dense crée une concurrence pour l'eau, tandis qu'un espacement généreux permet un développement racinaire optimal.
- La couverture du sol modifie elle aussi les besoins d'arrosage. Un paillage épais réduit significativement l'évaporation, permettant d'espacer les arrosages. À l'inverse, un sol nu s'assèche rapidement et demande des interventions plus fréquentes.
- Le système d'irrigation choisi influence l'efficacité de l'arrosage. Le goutte-à-goutte et l’arrosage manuel au pied optimisent l'utilisation de l'eau avec moins de pertes, tandis qu'un arrosage par aspersion génère plus d'évaporation et de gaspillage, mais couvre de plus grandes surfaces.
En combinant ces facteurs à une observation régulière, vous ajusterez vos arrosages de manière plus efficace et raisonnée !
Les conséquences d’un manque d’arrosage du concombre
Entraîné par le manque d’arrosage, mais aussi aggravé par l’excès de chaleur ou de vent, un stress hydrique excessif peut provoquer de gros dégâts sur votre culture de concombres.
Parmi les principaux signes d’un manque d’arrosage des concombres, les feuilles deviennent molles et se flétrissent, peuvent être brûlées sur les bords et jaunirent, voire tomber en cas de déshydratation prolongée.
Aux stades suivants, la croissance ralentit, les fleurs sèchent et tombent, et les jeunes fruits se déforment, deviennent amers, creux, à peau dure ou tombent prématurément.
En résumé, un manque d’arrosage des concombres se traduit par une baisse de rendement et de qualité des fruits plus ou moins importants selon l’intensité du stress hydrique.
Les conséquences en cas d’excès d’arrosage du concombre
Trop d’eau peut s’avérer aussi néfaste que le manque ! Un sol détrempé en continu empêche l’oxygène de pénétrer jusqu’aux racines. Résultat : la plante s’asphyxie, ralentit sa croissance et devient plus sensible aux maladies.
Le système racinaire du concombre étant peu profond, il redoute particulièrement les excès d’humidité prolongés, notamment en sol argileux ou mal drainé.
Parmi les problèmes fréquemment observés : la fonte des semis ou la pourriture du collet et dans les pires cas le développement de maladies cryptogamiques comme le mildiou ou de la pourriture grise (Botrytis).
Un arrosage trop abondant peut également donner des fruits fades, aqueux, à chair molle.
Il vaut donc mieux arroser modérément, mais régulièrement, en laissant légèrement sécher la surface du sol entre deux apports, plutôt que saturer la terre à chaque fois.

Quand arroser les concombres ?
L’arrosage du concombre doit suivre à la fois le stade de développement de la plante, les conditions météo et les signes visibles d’un éventuel stress. Différents facteurs qui vous permettent d’adapter votre fréquence d’arrosage selon les besoins réels de vos plants.
Adapter l’arrosage des concombres par stade de développement
L’arrosage du concombre au stade du semis (en godet ou en pleine terre)
Pour des graines de concombres semées en intérieur en vue d’un repiquage, le substrat doit rester frais en surface sans excès. Vaporisez légèrement 1 à 2 fois par jour s’il fait chaud.
Pour un semis direct en place, arrosez copieusement votre trou avant le semis puis arrosez tous les 2-3 jours en petites quantités jusqu’à la levée pour maintenir les 15 premiers cm du sol constamment humides.
Une fois les premières vraies feuilles apparues (en plus des cotylédons), adaptez l’arrosage au stade jeune plant.
Pour en savoir plus, vous pouvez consulter notre guide complet pour réussir le semis du concombre !
L’arrosage des jeunes plants de concombre jusqu’à la récolte
À partir du stade jeune plant (2 à 3 vraies feuilles, 10 à 15 cm de haut), adoptez un rythme de croisière de 2 à 3 arrosages par semaine selon la météo. Augmentez progressivement les quantités à 2–3 litres par plant et par arrosage.
Quelle est l’heure idéale pour arroser les concombres ?
L’heure d’arrosage joue un rôle clé dans l’efficacité de l’irrigation. Le meilleur moment reste tôt le matin, entre 6 h et 9 h, avant que la chaleur n’évapore l’eau ou ne stresse la plante. Cela permet aussi au feuillage de sécher rapidement, limitant le risque de maladies.
En cas d’oubli ou de contrainte, un arrosage en fin de journée (19 h-22 h) reste possible, mais seulement si vous arrosez directement au pied sans mouiller les feuilles.
Évitez absolument d’arroser en plein après-midi, surtout par temps chaud : une grande partie de l’eau s’évapore, et les écarts thermiques peuvent fragiliser les racines.
Comment bien arroser les concombres ?
Maintenant que vous savez quand arroser vos concombres, reste à savoir comment s’y prendre !
L’arrosage des concombres en plein champ ou sous serre : techniques et matériels conseillés
Arrosez toujours au pied des plants, sans mouiller le feuillage pour éviter les maladies (oïdium, mildiou).
L'arrosage manuel à l'arrosoir reste la technique de référence pour les petites surfaces. Pour éviter le ruissellement, creusez une légère cuvette autour du pied de chaque plant pour canaliser l’eau directement vers les racines.
Avec un tuyau d'arrosage, équipez-vous idéalement d'un pistolet réglable ou d’une lance pour contrôler le débit et réduire la distance. Une astuce pratique : comptez le temps nécessaire pour remplir un arrosoir (par exemple 10 secondes pour 3-5 L), puis utilisez cette durée de référence pour arroser chaque plant uniformément.
L’arrosage au goutte-à-goutte est la solution la plus efficace pour les cultures importantes ou sous serre. Installez un goutteur tous les 30 cm ou un par plant selon la configuration et associez à un paillage épais. Ce système délivre l'eau directement aux racines avec un débit régulier de 2 à 4 litres par heure, limitant l'évaporation et maintenant une humidité constante.
Pour la fréquence et la quantité, tenez-vous-en aux recommandations précédentes, à savoir deux à trois arrosages par semaine de 2-3 litres par plant en période de croissance ; avec la possibilité de monter jusqu’à 5 litres en période de fructification et en période très chaude !

L’arrosage des concombres en pot ou en carré potager : attention à l’évaporation !
En pot ou en carré potager, l’arrosage du concombre demande plus d’attention : l’eau s’y évapore plus vite, et le volume de substrat limite les réserves.
En période chaude, comptez 3 à 4 arrosages par semaine, voire quotidiennement en pot peu profond ou par temps très chaud.
Visez environ 1 à 3 litres par plant à chaque arrosage, en ajustant selon la taille du contenant.
Arrosez lentement, jusqu’à voir l’eau ressortir par les trous de drainage. Évitez absolument l’arrosage sur le feuillage, surtout en pot ou jardinière exposée à la chaleur.
Pour limiter l’évaporation, vous pouvez placer vos pots à l’ombre légère de grandes plantes. Un paillage généreux (5 cm minimum) est indispensable pour garder la fraîcheur et espacer les arrosages.
Ici aussi, l’arrosoir manuel reste la solution la plus pratique. Autrement, les systèmes d’arrosage enterrés à implanter dans le pot offrent une autonomie appréciable si vous vous absentez !

Pour mesurer l’humidité de votre sol et ajuster l’arrosage des concombres, plusieurs méthodes faciles et pratiques sont à votre disposition.
💧 Commencez par la méthode la plus simple : enfoncez un doigt à deux phalanges dans le sol. Si c’est frais, attendez ; si c’est sec, arrosez.
🌧️Un pluviomètre planté au potager permet de suivre précisément les précipitations. Cela vous aide à ajuster vos arrosages après une averse.
📊 Enfin, pour les plus technophiles, un testeur de sol multifonctions permet de mesurer l’humidité en profondeur (10 cm et +), mais aussi le pH, la température ou encore la luminosité. Très utile pour l’arrosage des concombres en pot !
Conseils pour optimiser l’arrosage des concombres au potager
Au-delà des principaux gestes, certaines astuces simples vous permettront d’économiser l’eau, de limiter les arrosages tout en favorisant le développement optimal de vos plants de concombre.
Pailler sans modération !
Le paillage est votre meilleur allié pour conserver l’humidité du sol. Une couche de 5 à 10 cm de paillage organique (paille, foin, tonte sèche, BRF) permet :
- De limiter l’évaporation de l’eau après arrosage,
- De réguler la température du sol,
- De ralentir la pousse des adventices,
- De nourrir et d’améliorer la structure de votre sol au fil de sa décomposition.
Pour savoir quand mettre en place votre paillage organique, attendez que votre sol soit bien réchauffé (15 °C minimum) avant ou après la plantation.
Pour couvrir des grandes surfaces ou obtenir une solution facile sans entretien, vous pouvez également opter pour le paillage synthétique (plastiques noirs, bâches tissées).
Ces solutions vous offriront les mêmes avantages que le paillage organique en matière de rétention d’eau et de limitation des mauvaises herbes, mais sans les bienfaits de la décomposition.
Résultat : des arrosages moins fréquents, un sol toujours frais et une meilleure croissance des concombres !
Adapter l’arrosage selon la météo
Au-delà des recommandations de base, les besoins en eau des concombres varient fortement selon les conditions météo.
En cas de fortes chaleurs (températures supérieures à 28-30 °C) ou de vent sec, augmentez la fréquence d’arrosage : jusqu’à 3 fois par semaine pour éviter tout stress hydrique.
En période de sécheresse prolongée, surveillez encore plus attentivement l’humidité du sol et adaptez au jour le jour.
À l’inverse, après une pluie modérée ou plus conséquente ou sur sol déjà bien paillé, un arrosage peut souvent être différé.
Surveillez toujours les prévisions météo à 2–3 jours. En anticipant une pluie ou un pic de chaleur, vous adaptez vos apports et limitez le stress hydrique !
Adapter selon le type de sol
Chaque type de sol impose ses propres règles d'arrosage. Connaître votre terre permet d'optimiser vos pratiques et d'éviter les erreurs classiques.
Sol sableux ou drainant : arrosez peu, mais fréquemment (3-4 fois par semaine). Ces sols perdent rapidement leur eau, mais l'absorbent facilement. Améliorez la rétention en incorporant compost et matière organique régulièrement et paillez impérativement !
Sol argileux ou lourd : arrosez moins souvent (2 fois par semaine) mais plus copieusement. Ces sols retiennent bien l'eau, mais s'imbibent parfois lentement. Arrosez en plusieurs fois pour favoriser l'infiltration et éviter le ruissellement.
Sol équilibré (limoneux) : suivez les recommandations standard avec 2-3 arrosages par semaine. Ces sols offrent le meilleur compromis entre drainage et rétention d'eau.
Quel que soit votre sol, incorporez du compost et si possible du fumier frais chaque saison pour améliorer sa structure et sa capacité de rétention d'eau.
Optimiser l’exposition et la densité
L'organisation de votre culture influence directement les besoins d'arrosage. Quelques ajustements permettent de réduire significativement la consommation d'eau.
Exposition optimale : privilégiez une exposition ensoleillée le matin avec un léger ombrage l'après-midi par forte chaleur. Cette configuration réduit le stress hydrique sans compromettre la production.
Protection contre le vent : installez des brise-vents naturels (haies, plantes hautes) ou temporaires (canisses) pour limiter l'évaporation. Le vent peut doubler les besoins en eau par temps sec.
Densité adaptée : respectez 60-80 cm entre les plants pour éviter la concurrence racinaire. Un espacement suffisant permet un développement optimal et facilite l'arrosage au pied de chaque plant.
Vous pouvez aussi associer les concombres à des plantes compagnes (maïs, tournesol, haricots grimpants) qui offrent un ombrage et un brise-vent naturel en plein été !
Pour aller plus loin
Vous voilà désormais armé pour maîtriser l’arrosage des concombres au potager ! Parmi les principales clés à retenir ?
Le concombre est un légume très gourmand en eau. Un bon arrosage, ni trop peu ni trop abondant, est la clé pour éviter les fruits amers, déformés ou insipides.
Arrosez toujours au pied, 2 à 3 fois par semaine selon le climat, en ajustant les quantités entre 2 à 5 litres par plant.
Grâce au paillage, à une densité de plantation bien pensée, à l’observation du sol et à l’utilisation d’un matériel adapté, vous économiserez l’eau tout en boostant vos récoltes !
Pour aller plus loin, ne manquez pas notre prochain article sur la fertilisation du concombre pour parfaitement nourrir vos plants tout au long de la saison.
Et si ce n’est pas encore fait, jetez un œil à nos autres guides dédiés à la culture du concombre !

Laissez un commentaire
Connectez-vous pour publier des commentaires