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Les ravageurs du concombre : prévention et traitements naturels
Jeunes pousses dévorées, feuilles trouées, jaunissantes ou couvertes de minuscules insectes, plants affaiblis ou qui dépérissent… Les ravageurs du concombre peuvent rapidement envahir et dévaster votre culture, compromettant à la fois votre rendement global et la qualité de vos récoltes.
Comment identifier les principaux parasites du concombre ? Quelles sont les méthodes préventives et naturelles les plus efficaces ? Comment lutter efficacement contre ces nuisibles une fois installés ? Aujourd'hui, découvrons comment prévenir et traiter les principaux ravageurs du concombre au potager !
Quels sont les principaux ravageurs du concombre ?
Dans notre dernier article, nous avons appris comment identifier, prévenir et traiter naturellement les principales maladies du concombre au potager. Néanmoins, un deuxième type de menace pèse encore sur notre cucurbitacée estivale du jour : les ravageurs, nuisibles et autres insectes friands de concombres !
Vous souhaitez anticiper pour protéger vos plants, constatez des attaques juste après le semis, la plantation ou plus tard en cours de culture ? Pour agir de manière efficace, apprenons d’abord à reconnaître les principaux ravageurs du concombre, ainsi que les premières pistes préventives et curatives efficaces que nous détaillerons dans la partie suivante.
Les pucerons du concombre
Insectes piqueurs-suceurs de 1-4 mm, verts, noirs ou blancs, les pucerons du concombre se reconnaissent à leurs cornes/antennes noires distinctives. Ils colonisent massivement jeunes pousses et faces inférieures des feuilles de concombre.
Cycle de vie et conditions favorables : reproduction explosive par temps chaud (20-30 °C), une femelle donnant 50-100 descendants en quelques semaines.
Pics d'activité juin-juillet-août lors des périodes chaudes et sèches. Quand la population devient massive, des spécimens ailés apparaissent pour coloniser de nouveaux plants.
Dégâts : ponction de la sève qui provoque déformations foliaires, enroulement des feuilles et ralentissement de la croissance. Ils attaquent également les autres organes de la plante, notamment les fleurs, la tige, les racines et même les fruits avec production de miellat collant favorisant le champignon de la fumagine noire.
Enfin, leur principal danger réside dans la transmission de virus dévastateurs comme celui de la mosaïque du concombre, capable de détruire une part importante, voire totale de la culture en l’absence d’intervention.

Les solutions face aux pucerons du concombre
Préventives :
- Inspection régulière de l’envers des feuilles
- Élimination des mauvaises herbes adjacentes
- Fertilisation équilibrée en évitant les excès d’azote
- Éviter les excès d’arrosage ou les tailles trop sévères
- Favoriser la biodiversité et les abris au potager pour attirer auxiliaires et prédateurs naturels
- Associer avec des plantes compagnes pièges, répulsives ou mellifères
Curatives :
- En cas de colonies installées, élimination immédiate par jet d’eau ciblé sur les feuilles, de préférence le matin
- Pulvérisation d’eau + savon noir + huile végétale pour asphyxier les colonies. À appliquer en dehors des fortes chaleurs et périodes d’ensoleillement pour éviter les brûlures. Laisser agir quelques heures puis rincer à nouveau par jet d’eau claire.
- Pulvérisations végétales répulsives, décoctions / macération d’ail ou de tanaisie
- Lâcher d’auxiliaires prédateurs comme les coccinelles, les chrysopes ou les syrphes.
Les acariens tétranyques : les araignées rouges
Acariens microscopiques, les tétranyques du concombre (Tetranychus urticae), ou araignées rouges, prolifèrent par temps chaud et sec, particulièrement sous serre.
Cycle de vie et conditions favorables : les femelles hivernent dans l’écorce des arbres ou dans les débris végétaux avant de migrer et de pondre plusieurs dizaines d’œufs sur les plantes hôtes comme le concombre dès les premières chaleurs du printemps. Multiplication massive et rapide à partir de 25-30 °C par temps sec, surtout sous serre.
Dégâts : les tétranyques perforent les cellules végétales pour en absorber le contenu, provoquant d'abord des ponctuations blanchâtres ou argentées caractéristiques sur le feuillage.
En cas d'attaque massive, des milliers de lésions réduisent considérablement la capacité de photosynthèse de la plante. Progressivement, les feuilles jaunissent, deviennent bronzées puis brunissent, s’assèchent et tombent prématurément.
En cas d’infestation sévère, de fines toiles recouvrent les parties atteintes, provoquant l’affaiblissement du plant, jusqu’à la mort en l’absence d’intervention. Un dépérissement plus ou moins avancé qui entraîne finalement une baisse importante des rendements et de la qualité gustative des fruits.
Les solutions face aux acariens tétranyques
Préventives :
- Surveillance accrue par temps sec.
- Maintenir une humidité relative entre 40 et 75 % par brumisation régulière.
- Éviter les excès d'engrais azotés qui rendent les tissus plus tendres
- Amélioration de la ventilation sous abri
- Ramassage automnal de tous débris végétaux pour éliminer les formes hivernantes
Curatives :
- Jets d’eau ciblés pour les déloger mécaniquement.
- Pulvérisation d’eau + savon noir + huile végétale pour asphyxier les colonies. À appliquer en dehors des fortes chaleurs et périodes d’ensoleillement pour éviter les brûlures. Laisser agir quelques heures puis rincer à nouveau par jet d’eau claire.
- Utiliser des décoctions ou macérations d'ail ou de tanaisie comme pulvérisations répulsives naturelles.
- Lâchers d’acariens prédateurs Phytoseiulus persimilis ou cécidomyies Feltiella acarisuga.
Les aleurodes du concombre : les mouches blanches
Petits insectes ailés de 1 à 2 mm, les aleurodes, ou mouches blanches, se reconnaissent à leur corps et leurs ailes recouverts d'une poudre cireuse blanche. Ils se regroupent souvent en nuées sur la face inférieure des feuilles, s'envolant en nuage blanc lorsqu'on les dérange. L'espèce Trialeurodes vaporariorum privilégie les concombres, particulièrement sous abri.
Cycle de vie des aleurodes et conditions favorables : les aleurodes pondent leurs œufs sur la face inférieure des feuilles. Après l'éclosion, les larves passent par plusieurs stades avant de devenir adultes. Le cycle complet peut durer de 15 à 30 jours, selon la température. Les conditions chaudes et humides, notamment en serre, favorisent leur développement rapide.
Dégâts : en se nourrissant de la sève, les aleurodes affaiblissent les plantes, provoquant un jaunissement des feuilles et une réduction de la photosynthèse. Tout comme les pucerons, le miellat qu'ils produisent favorise le développement de la fumagine, qui encrasse les feuilles et les fruits. Autre similitude : certaines espèces d'aleurodes sont vectrices de virus phytopathogènes.
Les solutions face aux acariens tétranyques
Préventives :
- Inspection hebdomadaire du dessous des feuilles
- Plantation de basilic et œillets d'Inde en bordure comme répulsifs naturels
Curatives :
- Pulvérisation d'eau savonneuse + huile végétale sur l’ensemble du feuillage, plant et surtout sur faces inférieures
- Introduisez Encarsia formosa, une micro-guêpe parasitoïde très efficace contre les larves.
Les limaces et escargots : les dévoreurs nocturnes
Gastéropodes de tailles variables selon les espèces (petite limace grise, grosse limace noire, escargots), ces mollusques laissent derrière eux des traces brillantes de mucus séché, signature caractéristique de leur passage destructeur.
Cycle de vie et conditions favorables : limaces et escargots sortent de leur torpeur hivernale dès que les températures dépassent 5-8 °C. Leur période d'activité maximale correspond malheureusement au pic de vulnérabilité des cultures : soit avril-mai-juin selon les régions et la météo.
Ils pondent leurs œufs dans la terre humide (limaces à 10 cm de profondeur), proliférant particulièrement par temps doux et humide entre 15 et 20 °C.
Dégâts : ces gloutons nocturnes s'attaquent prioritairement aux jeunes plants de concombre, créant des trous irréguliers dans les feuilles ou sectionnant carrément les tiges au collet. Ils peuvent anéantir une culture entière en une seule nuit humide, dévorant graines germées, plantules et jeunes pousses avec un appétit redoutable.
Les dégâts compromettent gravement la croissance et nécessitent souvent de nouveaux semis qui retardent les récoltes.
Les solutions face aux limaces et aux escargots
Préventives :
- Éliminer les cachettes potentielles (débris végétaux, planches, pierres, etc).
- Arroser le matin pour éviter l’humidité et l'attraction nocturne
- Création d'habitats pour leurs ennemis naturels : hérissons, grenouilles, carabes, oiseaux
- Utilisations de barrière physiques pour les semis en pleine terre ou les jeunes plants (cloches, tunnels, filets anti-insectes)
Curatives :
- Ramassage manuel quotidien avant 7 h ou après 20 h lors de leur activité maximale
- Pulvérisations répulsives : macération d'ail
- Appliquer des granulés à base de phosphate de fer, autorisés en agriculture biologique.
- Utiliser des pièges à bière pour les attirer et les noyer, bien que cette méthode puisse attirer davantage de limaces.
Les autres ravageurs du concombre
En plus des ravageurs majeurs déjà abordés, plusieurs autres nuisibles peuvent affecter les concombres. La plupart des solutions préventives et curatives présentées précédemment ainsi que dans la suite de cet article vous permettront de les contrôler efficacement.
- Noctuelles terricoles : les chenilles de ces papillons, actives la nuit, sectionnent les jeunes tiges au niveau du sol, entraînant le flétrissement soudain des plants.
- Altises : petits coléoptères sauteurs, les altises perforent les feuilles, créant de multiples petits trous circulaires. Elles sont plus actives par temps sec et chaud.
- Thrips : petits insectes allongés, les thrips piquent les feuilles, provoquant des taches argentées et des déformations. Ils peuvent aussi transmettre des virus.
- Chrysomèles du concombre : ces coléoptères rayés ou tachetés se nourrissent du feuillage, des fleurs et des fruits. Ils sont également vecteurs de maladies bactériennes comme le flétrissement bactérien.
- Punaises : en piquant les fruits, ces insectes provoquent des déformations et des taches nécrotiques, réduisant la qualité des récoltes.
- Pyrales du concombre (Diaphania spp.) : ces chenilles dévorent le limbe des feuilles, ne laissant que les nervures, et peuvent également s'attaquer aux fruits, surtout en climat chaud.
- Taupins : les larves de ces coléoptères vivent dans le sol et rongent les racines, affaiblissant les plants et compromettant leur développement.

Comment prévenir les attaques des ravageurs sur vos concombres ?
Maintenant que vous savez identifier les principaux ravageurs du concombre avec leurs solutions spécifiques, découvrons les stratégies préventives globales qui vous éviteront bien des désagréments et protégeront durablement vos cultures.
Optimiser les conditions de culture
Les bonnes pratiques de culture sont les fondements d'une protection efficace contre les ravageurs du concombre. En effet, un environnement bien maîtrisé décourage naturellement l'installation des nuisibles et renforce la résistance des plants.
Variétés résistantes : pour des plants robustes, productifs et moins sensibles aux ravageurs, faites d’une pierre deux coups et privilégiez les variétés de concombres les plus résistantes aux maladies (oïdium, mildiou, virus de la mosaïque, etc).
Rotation des cultures : respectez une de 3-4 ans minimum avant de replanter des cucurbitacées au même emplacement. Cette pratique permet de briser le cycle des ravageurs et des maladies qui hivernent dans le sol, particulièrement après des antécédents d’attaques importantes.
Associations de cultures répulsives : évitez de planter vos concombres à proximité d'autres cucurbitacées sensibles aux mêmes ravageurs. Intercalez des plantes comme le basilic et les œillets d'Inde entre vos plants pour repousser les aleurodes, les pucerons et les nématodes. Les capucines peuvent servir de plantes-pièges pour les pucerons, tandis que l'ail agit comme répulsif généraliste.
Espacement optimal : pour une culture au sol, maintenez un espacement minimal de 60 à 80 cm entre les plants pour favoriser la circulation de l'air et limiter la propagation des ravageurs et des maladies. Si vous cultivez les concombres en hauteur avec un palissage, réduisez l'espacement à 50 cm pour améliorer l'exposition solaire et faciliter la surveillance.
Fertilisation équilibrée : bannissez les excès d'azote qui rendent le feuillage abondant et les tissus tendres. Pour bien fertiliser vos concombres, privilégiez compost mûr + engrais organique complet à libération lente, complété par apports potassiques en cours de culture.
Arrosage ciblé : ici, bannissez l’arrosage par aspersion vecteur de maladies. Pour bien arroser vos concombres, utilisez au choix arrosoir, tuyau ou goutte-à-goutte, exclusivement au pied, 2 à 3 fois par semaine, avec 2 à 5 L d’eau selon la météo, de préférence le matin pour éviter l'humidité nocturne.
Favoriser la biodiversité et les auxiliaires
Au potager, vos meilleurs alliés contre les ravageurs du concombre sont… d'autres insectes ! Favoriser la biodiversité permet d'établir un équilibre naturel durable qui protège efficacement vos cultures.
Installez des bandes fleuries stratégiques autour de votre zone de culture : alysse, souci, cosmos, lavande, achillée, millefeuille et autres fleurs riches en nectar attirent syrphes, coccinelles et chrysopes, redoutables prédateurs de pucerons et d’aleurodes. Semez ces plantes mellifères dès le printemps pour une protection continue.
Préservez ou introduisez des habitats naturels diversifiés : nichoirs et mangeoires à oiseaux, hôtels à insectes, haies champêtres, tas de branches, murets de pierres sèches offrent gîte et couvert aux auxiliaires. Hérissons, carabes et oiseaux se feront une joie de contrôler naturellement les limaces, noctuelles et autres ravageurs terrestres.
En cas d'attaque localisée, privilégiez les lâchers ciblés d'auxiliaires spécialisés précédemment évoqués comme les coccinelles contre pucerons ou les acariens prédateurs contre les tétranyques.
Utiliser des barrières physiques et des pièges
En plus des pratiques de cultures et de la biodiversité, les protections physiques agissent comme une ligne de défense pragmatique, efficace et sécurisante, notamment durant les phases les plus vulnérables de la culture.
Au stade du semis en pleine terre, ou juste après la plantation, vous pouvez utiliser des cloches, tunnels et voiles de forçage pour isoler vos plants des attaques de limaces, escargots et noctuelles terricoles durant les premières semaines critiques.
Dans un registre similaire, les voiles anti-insectes protègent parfaitement jeunes plants et semis contre mouches blanches, pucerons ailés et autres ravageurs volants.
La culture sous serre permet également un contrôle optimal de l'environnement, mais exige un bon équilibre entre ventilation, humidité et présence d’auxiliaires pour éviter la prolifération des ravageurs.
Utiliser des pulvérisations végétales fortifiantes et répulsives
Les préparations végétales naturelles renforcent les défenses des plants tout en repoussant de nombreux ravageurs.
- Le purin d'ortie stimule la vigueur des plants et repousse pucerons et acariens par son odeur caractéristique.
- Le purin de prêle, riche en silice, durcit les tissus végétaux et améliore la résistance aux attaques des ravageurs piqueurs-suceurs.
- Le purin de consoude favorise floraison et fructification grâce à sa richesse en potassium, renforçant globalement la résistance des plants.
- La décoction d'ail agit comme fongicide et insecticide naturel contre tétranyques et pucerons.
Appliquez ces pulvérisations tôt le matin ou en soirée, par temps sec, en alternant les préparations toutes les 2-3 semaines pour éviter l'accoutumance.
Hygiène, surveillance et détection précoce
Pour terminer notre tour d’horizon des bonnes pratiques préventives anti-ravageurs, ne lésinez pas sur l’hygiène et la surveillance qui permettent d’enrayer les foyers, mais aussi de détecter et d'intervenir rapidement avant que les ravageurs ne s'installent durablement.
Nettoyez régulièrement serres, tunnels et outils entre chaque culture : élimination complète des débris végétaux, désinfection des structures à l'eau de javel diluée. Cette étape cruciale brise le cycle des ravageurs hivernants. Désinfectez également systématiquement vos outils entre chaque plant lors des tailles pour éviter la propagation.
Désherbage régulier et élimination des plantes-hôtes privent les ravageurs de refuges alternatifs. Pucerons et aleurodes colonisent fréquemment les mauvaises herbes avant de migrer vers les cultures.
Inspectez vos plantes quotidiennement, particulièrement les faces inférieures des feuilles où se cachent la plupart des ravageurs.
Isolez immédiatement tout plant suspect et intervenez rapidement : plus la détection est précoce, plus les traitements naturels sont efficaces et les dégâts limités.
Comment traiter les ravageurs des concombres ?
Malgré vos efforts préventifs, une attaque peut toujours survenir. Voici les solutions naturelles les plus efficaces pour lutter rapidement contre les ravageurs du concombre, tout en préservant l’équilibre du jardin. En cas d’échec des traitements naturels, quelques options conventionnelles existent, à réserver aux infestations sévères.
Actions mécaniques immédiates
- Jets d'eau ciblés (pucerons, aleurodes, tétranyques) → Douchage énergique du feuillage (intérieur et extérieur), le matin de préférence. Renouveler 2-3 fois à 2 jours d'intervalle.
- Ramassage manuel (limaces, escargots, noctuelles, chrysomèles) → Inspection quotidienne tôt le matin ou en soirée pour limaces/chenilles. Collecte des adultes visible sur feuillage.
- Barrières physiques → Installation en début/cours d'attaque après réduction des populations par traitements pour limiter la recolonisation.
- Cloches pour la protection des semis/jeunes plants,
- Tunnels nantais et voiles anti-insectes.

Préparations naturelles et biologiques
- Savon noir + huile végétale (pucerons, aleurodes, tétranyques) → 5 c. soupe savon noir liquide + 1 c. soupe huile de colza + 1 L eau tiède. Pulvériser extérieures et surtout inférieures, matin ou soir, en dehors des fortes chaleurs et heures d’ensoleillement (risques de brûlures) tous les 3-5 jours. Action : asphyxie par obstruction des voies respiratoires + inhibition mobilité.
- Décoction d’ail (pucerons, thrips, aleurodes) → 100 g gousses écrasées dans 1 L d'eau, bouillir 20 min, refroidir et filtrer au tamis. Pulvériser pur 1×/semaine maximum. Action : répulsive par composés soufrés + propriétés antifongiques.
- Macération de tanaisie (pucerons, altises, thrips) → 300 g feuilles fraîches dans 1 L d'eau, macérer 3 jours, filtrer et diluer à 20 %. Pulvériser tous les 8-10 jours. Action : répulsive puissante par pyréthrines naturelles.
- Phosphate ferrique (limaces, escargots) → Granulés à base de phosphate ferrique, à épandre autour des plants. Efficace jusqu'à 14 jours, sans danger pour les animaux domestiques et les hérissons. Action : ingestion par les limaces, entraînant leur mort en 3 à 6 jours.
- Huiles essentielles (pucerons, aleurodes, thrips, limaces) → Mélanger 20 à 25 gouttes d'huile essentielle (menthe poivrée, romarin, lavande) dans une cuillerée de savon noir, puis diluer dans 1 L d'eau. Pulvériser tôt le matin ou en soirée. Action : répulsive et insecticide naturelle.
- Purin d'ortie fermenté (pucerons, tétranyques) → Diluer à 10 % (1 L purin + 9 L eau), pulvériser tous les 10 jours. Action : fortifiant des tissus végétaux + répulsif par forte odeur ammoniaquée.
- Brumisation régulière (tétranyques, thrips) → Brumisation fine sous feuillage, quotidiennement par temps sec et chaud. Maintenir humidité relative 60-70 %. Action : conditions défavorables aux acariens + lavage mécanique.
- Bacillus thuringiensis (noctuelles, pyrales, chenilles) → Pulvérisation ciblée 20-30 g/hL, en soirée sur jeunes larves. Renouveler tous les 7-10 jours si besoin. Action : toxine spécifique détruisant l'intestin des chenilles.
Pièges et auxiliaires biologiques
- Pièges à bière (limaces, escargots) → Coupelles enterrées à ras du sol, renouvelées tous les 2-3 jours. Efficacité localisée dans rayon 1-2 m. Action : attraction et noyade.
- Lâchers d'auxiliaires spécialisés → Action : prédation naturelle spécialisée.
- Coccinelles (Adalia, Coccinella) contre pucerons : 5-10 adultes/m².
- Acariens prédateurs (Phytoseiulus persimilis) contre tétranyques : 2-5 individus/plant sous abri.
- Parasitoïdes (Encarsia formosa) contre aleurodes : lâchers préventifs 0,5-1 individu/m² sous serre.
- Terre de diatomée (limaces, altises, thrips au sol) → Saupoudrage en couronne autour des plants par temps sec. Renouveler après chaque pluie. Action : abrasion de l'exosquelette + dessication.
En dernier recours, par exemple lors d'infestations majeures résistantes aux méthodes biologiques, des traitements conventionnels peuvent être envisagés en respectant scrupuleusement les dosages, délais avant récolte et conditions d'application réglementaires.
Pour aller plus loin
Vous avez maintenant toutes les clés pour protéger naturellement vos concombres des ravageurs les plus redoutables !
Parmi les points clés à retenir, pucerons et araignées rouges sont les principales menaces à surveiller, sans oublier les limaces, escargots, aleurodes et noctuelles qui peuvent également compromettre votre culture de concombres et vos récoltes.
Face à ces risques, les différents axes de prévention forment un bouclier efficace : choix de variétés résistantes, conditions de culture optimales, biodiversité au potager, sans oublier l’hygiène saisonnière et la surveillance hebdomadaire.
En cas d'attaque, intervenez rapidement avec les méthodes naturelles adaptées : jets d'eau pour déloger, pulvérisations végétales pour neutraliser, auxiliaires spécialisés pour contre-attaquer ou barrières physiques pour isoler et protéger.
Maintenant que vous maîtrisez la protection contre les maladies et ravageurs, ainsi que toutes les techniques de culture de nos articles précédents, il ne vous reste plus qu'à savourer le fruit de vos efforts.
Dans notre ultime guide à venir, vous découvrirez quand et comment récolter vos concombres au bon moment, ainsi que les meilleures techniques de conservation pour prolonger le plaisir de votre production maison !

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